Lutteur fêlé

Lutteur fêlé
Fêlure du temps
Tant va la cruche à l’eau
Qu’en ayant faim,
Le seau y passe

Les nounous de sous le lit
Te sourient, rats et vipères
Et ne font pas bon ménage

Un sot regarde les étoiles
Bulle de rien dans la nuit du vent

N’est pas poète celui qui y croit
Et sur le sol des bonnes intentions
Le sens fait rage

Absurdes appareils
Parents dépités
Si l’on veut y voir, il faut continuer à voguer !

A l’heure, voguons !
Comme des damnés !

Et nous lancerons au ciel
La morve de nos silences ajourés,
Nos pleins de rien
Si fiers de rien vouloir du tout.

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