Méditation Zen (Koan) : « Que la souffrance devienne médecine », mot offert « issue »

Cette histoire est sans issue. Je le sais depuis le début mais c’était plus fort que moi, j’avais sauté à pieds joints dans cet amour sans amour.
Aujourd’hui, j’ai ouvert les yeux sur le printemps naissant et la rupture qui l’accompagne. Pourquoi continuer à deux, si ce n’est qu’incompréhension et incommunication ? Toucher sa peau est une chose mais toucher son cœur, je n’y arrive pas, je n’y arrive plus. Y suis-je même arriver un jour ?
Non, ne soyons pas négative, il y a eu quelques bons moments bien sûr, autrement cette histoire n’aurait pas duré plus que le temps d’un souffle. Mais à quoi bon continuer ? Faire semblant ? Faut-il attendre que la vie passe ?, la laisser décider pour nous ?
Je sais ce que je veux, ou je crois le savoir. Prendre mon sac, y mettre quelques affaires et souvenirs qui me tiennent à cœur, un bouton de rose jamais éclos d’un bouquet plein de promesse, un livre partagé et aimé de nous deux, le plan de Lisbonne découverte ensemble. C’est tout, c’est déjà beaucoup.
Je claque la porte, le soleil brille et j’ai le pied léger.
Il est encore tôt, la rue est vide, une femme sort les poubelles. Je passe à côté d’elle et je lui souris.
Comme par miracle, je refais surface. C’est mon choix et je sais que c’est le bon. J’y crois, je m’y accroche. Quelques rues plus loin, un cafetier installe les premières tables dehors. J’en choisi une pensant que dans peu de temps, elle sera au soleil.
« Un café et une grande baguette beurrée, S’il vous plaît »
J’ai l’esprit vide, Je ferme les yeux. Remets les pendules à 0. Place dans un recoin de ma mémoire les bons souvenirs, efface les autres. Ce n’était pas le bon mais il y a eu du bon, ne l’oublions pas.

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