L’oiseau bleu

L’oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre. C’était le premier jour d’hiver, et les neiges n’étaient pas encore arrivées. Le froid avait pris possession du dehors, mais les végétaux n’étaient pas encore tous dénudés. Il n’y avait aucune raison que cet oiseau vienne demander pitance, pas encore, c’était trop tôt. De toutes façons, Chloé n’avait pas encore préparé les mangeoires, et rien n’était prêt pour ouvrir la pension des oiseaux.

Chloé regarda l’oiseau, il était d’un bleu intense, une couleur rare, et remuait la queue pour parler comme un rouge-queue. Il semblait vouloir lui dire quelque chose. Chloé essaya de comprendre : tu as faim ? Tu es perdu ? Elle s’approcha, l’oiseau sautilla, fit encore plus de bruit, mais ne s’envola pas. Chloé se pencha alors par la fenêtre et aperçu un autre oiseau à terre, d’un même bleu intense. Il était au moins aussi en forme que l’autre, et faisait tout autant de bruit. Finalement, Chloé compris, elle alla chercher une mangeoire pour ses premiers pensionnaires de l’année. Des voyageurs, ça ne se refuse pas !

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