M’aimes-tu ?

J’ai si peur d’être dans une peine perpétuelle.
Je cherche à trouver un passage vers toi, je cherche ton visage disparu.
Dans les rêves, tu continues à me regarder silencieux, enfin au-delà de toute douleur.
Mes amis cherchent à me consoler. Ils voudraient m’éviter la figure éternelle, vaste tourbillon qui nous aspire dans son repos, s’empare de nos souvenirs, clarifie notre conscience.
C’est ainsi qu’elle veut se faire aimer, notre mort, elle qui ne sait pas cajoler.

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