Sombre inconnue

 Vous vous perdez dans vos propres maux .Pourtant vous êtes si jeune. Nimbé d’une lumière brillante, vous êtes une reine de beauté. Votre sourire illumine vos yeux bleus irisés.  Et le col de votre haut affiche un V printanier.  A vos côtés, deux enfants d’une union parfaite. Puis un mari photographe, qui vous tire la langue et le portrait. Alors de quoi souffrez vous? Et ce de tant de beauté ? De se voir dire que vous êtes la femme révée ? L’herbe est haute et votre taille longiline . Mais en vous picote les affres de la poésie. Car la poésie n’est pas une eau claire. Elle vous rends trop sensible.  Elle vous rend trop légère.Comment vivre entouré de mesures ? Est ce impossible de s’élever du parterre ? Du matériel, des richesses et des caprices odieux? Vous êtes spirituelle, voyante et comme la rose d’un ciel bleu. Acceptons les épines, la douleur et vivons. Voyageons sans contraintes et sans maître. Vous êtes une femme si parfaite . Fréquentez vos semblables. Qui armés de stylos, font jaillir dans vos yeux , le plus joli des joyaux.

(Pour Sylvia Plath)

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