Extrait livre perso

Nous étions jeunes et nous ne voulions rien. Car rien ne nous paraissait utiles. Nous nous contentions de vivre heureux en bons inutiles, même si nous ne valions rien.

Seize heures. Je terminai de déglutir l’or noir d’une boite en fer rougie. Vidée de son liquide précieux, je l’étranglais et la jettais dans une poubelle noircie. Jeune je n’ai jamais manqué de rien. Car ne possédant rien, je n’avais aucune accoutumance.

Pieds nickelés et poches vides. J’hasardais et me foutant de tout j’haissais la routine des gens normaux. J’avais certes moi même mes habitudes mais je me refusais à les nourrir par peur qu’elles ne s’enracinent. Je vivais alors sans contraintes et sans maitre , loin du monde des gens préférant se soumettre pour de l’argent

Ce contenu a été publié dans Atelier Papillon. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire