GATSBY

Par une chaude journée d’été tante Alice regarde par la fenêtre la maisonnée prendre le frais dans le parc embaumé par le parfum du jasmin blanc. On est chez l’oncle Léonardo qui a fait fortune dans le commerce du coton, et peut-être dans des produits moins avouables. Peu importe. Les invités arrivent : voitures décapotables, corps dénudés, strass, paillettes et champagne. Qui est avec qui ? tout dépend de l’heure. Le moment est à l’oubli, à la fête ou à la nostalgie des liaisons nouées dans les fêtes précédentes. Ces vies sont à tiroirs. Certains voudraient faire table rase du passé récent et reprendre le fil des romances interrompues. L’histoire bégaie parfois mais ne se reproduit jamais.  La promiscuité de ces rencontres entraine le drame. Malheur à celui qui, comme Gatsby, voudra renouer avec un passé révolu.

Ce contenu a été publié dans Atelier au Long cours. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire