Plat c’est un drôle de mot

Plat c’est un drôle de mot

Le contenant ? La surface ?

Que choisir ? Avec des si on mettrait Paris en bouteille

Moi je la découperais

De haut en bas

De droite à gauche

A part égale.

Un bout pour chacun, un toit pour tous, un toi pour moi.

Pour s’aimer. Pour rimer.

Difficile de monter les pentes de Montmartre si c’est pour se retrouver sur du plat.

En amour c’est pareil. Si haut que tu sois, tu peux scier toi-même la branche où ton toi et toi êtes assis.

Ce que j’écris est sans doute un peu plat mais coucher là, à plat, ventre à terre et c?ur ouvert, tout ce qui passe dans ma tête, j’ai peur du ridicule, d’être linéaire sans relief, comme un steack haché dans un plat vide.

Ah si, si si si si

si j’avais choisi une autre activité cette après-midi

ah si je n’avais pas eu le mot « aimer »

ce mot qui nous met dans tous nos états

aimer, être aimé, c’est le paysage, les vallons et les plaines de toute une vie.

On éviterait bien les dents de scie, les tourments de l’âme mais on détesterait tout autant les remises à plat, les chutes vers le bas. Il en dirait quoi Lui, lui si important, qui est un autre que moi?

 

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