Ma flammelette

À la lueur d’une flammelette que chaque respiration fait vaciller. Elle semble tellement fragile, éphémère, en sursis, que j’ose à peine respirer. Même mon écriture ralenti pour ne pas perturber la petite flamme qui s’accroche et s’anime au rythme de nos vies.

C’est comme avoir un chaton et ne plus oser marcher de peur que ce fripon se glisse sous vos pieds à chacun de vos pas. Il faut s’apprivoiser, s’en approcher doucement, apprendre à la connaitre, tester ses limites et les nôtres aussi pour éviter de ce bruler.

Au bout d’un temps elle devient notre, parce qu’on s’est habitué et que l’on joue sans crainte, à la faire virevolter comme une soliste Russe du Lac des signes, ces mouvements suivent les nôtres au point de se confondre, avant qu’elle ne vieillisse et termine la cire qui, lui sert de sève. Elle agonise, tressaute à nous faire pleurer.

Jeune écriveur de pensées, transmutateur de rêves, jongleur funambulaire de mots (mais plus souvent mordeur de poussière avouons le...). Tout nouveau sous les toits, j'aimerai m'y nicher quelques temps.

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