Les hirondelles passent.

Le printemps est arrivé, il y a des hirondelles qui volent et se nichent sous les toits. Elles confectionnent des petits nids éphémères à l’intérieur des planches des corniches. Elles avaient bien essayé de s’installer sur des lampadaires, mais c’était trop iatrogène. Elles ont préféré s’installer plus haut, sous les toits pour attendre l’été.
Elles chantent, elles piaillent, elles partent à tire d’aile d’un toit à un autre pour annoncer les bonnes nouvelles. Elles passent le bonjour aux mouettes, aux cigognes, ignorent les pigeons, les corneilles. Elles n’ont que quelques mois pour aller de toit en toit, de ville en ville.
Sous les toits, on attend leur venue et leurs promesses de bon augure. Lorsqu’elles s’installent chez soi, ça porte bonheur paraît-il. Il ne faut pas les chasser, elles ont choisi ces foyers plus privilégiés par la chance cette année.
Les amoureux assis sur un tronc les entendent virevolter au-dessus de leur tête.
Ce soir, à l’ombre de la lumière tamisée et lorsque le ciel sera pourpre, elles iront se reposer de leurs journées et repartiront demain vers de nouveaux cieux, en m’oubliant derrière elles, cette année encore.

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