Mon ami Momo

Les yeux perdus sur la ligne d’horizon, le garçon se tient derrière la fenêtre. Il résiste à l’envie de pleurer le départ de son grand ami. Sans lui, il se sent déboussolé.

 

Ça s’est passé une nuit.

 

Maurice est sorti effrontément. Le ventilateur brassait l’air étouffant de la véranda. Maurice s’accoutume à l’obscurité, se laisse séduire par le ronronnement de l’appareil. Avide de sensations fortes, il grimpe sur le haut du buffet, s’élance… et est frappé par une pale métallique. Sa vie de hamster défile dans sa tête. Il descend doucement dans l’eau du vase qui rougit de son sang. Le lendemain matin, le garçon l’a découvert parmi les tiges des fleurs.

Momo, ce n’est pas parce que j’avais laissé la porte ouverte que tu étais obligé de sortir de ta cage, pleurnicha le jeune homme.

C'est un peu par hasard que j'ai découvert le plaisir d'imaginer des histoires. D-Ecrire des vies. Et j'ai trouvé avec Cécile et Philippe, et tous les participants, de quoi cultiver l'enchantement. Merci à tous.

Ce contenu a été publié dans Atelier d'été. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire