La lune, la nuit et l’espoir

Sous les nuages de la nuit

L’émoi du souvenir grandit.

Il était grand, il était beau,

Malgré son drôle de chapeau.

Timidement il m’a accostée

Seulement pour l’heure me demander.

Las, sans montre j’étais sortie

Et ton téléphone ? A-t-il dit.

Nous n’étions pas sur la même longueur d’onde,

Aussi éloignés qu’une gazinière d’un four micro-ondes.

 

La lune rigole

Et l’onde se ride

Derrière son verre d’alcool

Les tensions se débrident.

A minuit pétante

Le carrosse se transformera,

Le crédit M, chez ma tante,

Mes bijoux récupérera.

 

Nuit d’espoir

Peur du noir.

La lueur de la lune

Blanchit la lagune.

Et remet de la vie

Dans mon cœur meurtri.

Lorsque la lune s’éteindra

Je resterai avec mes trauma.

 

 

C'est un peu par hasard que j'ai découvert le plaisir d'imaginer des histoires. D-Ecrire des vies. Et j'ai trouvé avec Cécile et Philippe, et tous les participants, de quoi cultiver l'enchantement. Merci à tous.

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