A la recherche de Kaïros

Se réveiller avant toute la maison. Tout est calme, silencieux. un instant comme suspendu. Rapidement briser par les aiguilles qui tournent. Le rendez-vous est à ne pas manquer. Pour sortir de la routine. Prendre une journée pour soi. Aller marcher dans la Nature de l’automne. Peut-être écrire autrement. Une fois le sac prêt, il ne reste plus qu’à partir. Affronter les transports avant la coupure. Avant les instants partagés. Avant la découverte du Parc Floral. Avant de bavarder et déambuler. Avant d’entendre les pensées écrites. Transposition de ces moments mensualisés dans un autre cadre. Laisser à la porte du Parc le travail, Paris, les obligations. Pour profiter pleinement de la journée ensoleillée. Avancer dans les allées en observant, absorbant le paysage. Laisser la respiration s’apaiser, les pensées se ranger et le Nature s’immiscer dans chaque recoin. La marche comme catalyseur de l’écriture. Attraper sur le papier toutes ses pensées envolées pendant la balade. Ouvrir les vannes sur une autre écriture, d’autres pensées. Soi et pourtant étrangère. ou peut-être un soi quelque peu oublié dans le tumulte des jours qui passent. Accueillir la journée comme on accueille une vieille amie. Avec bienveillance et l’envie de se redécouvrir. Ou peut-être d’apprendre encore un peu plus. Sentir le soleil qui réchauffe la joue et le cœur. Qui illumine les allées et les pensées. Accepter d’être juste là. Présent pour cet instant sans rien attendre d’autre.

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