Funambule

Un chemin, tel un secret, chuchoté. Un conciliabule de petites lueurs qui scintillent de part et d’autre et qui sourient dans les taillis. Tel un funambule qui hésite, qui écoute, pieds nus sur les mousses tendres, pas à pas tu risques ta vie. Ta vie qui ne tient qu’à un fil, qui vacille, semble vouloir s’éteindre puis se rallume au gré des mystères dévoilés. Cent fois tu crois tomber mais les yeux des fleurs et mille petits grains d’odeurs te caressent et tu te lèves, encore sauvé et plus léger qu’avant. Telle une danseuse des émotions, tu te risques à te laisser aller dans les bras du hasard, tu ris avec la forêt, tu tournoies sur place jusqu’à en perdre l’équilibre mais tu te rattrapes car la légèreté d’être a ouvert en toi un torrent de certitudes sans cesse renouvelées.

 

Ce contenu a été publié dans Atelier Buissonnier, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire