Dernier recours

 

La forme se balance d’avant en arrière.

Suspendue comme par une tentacule,

Sa face est cachée par les feuilles

Son ombre gigantesque est imprimée sur le mur.

Deux heures qu’elle dévore tous les fruits du verger.

Cela lui donne-t-il de la force ?

Faut-il maintenant s’inquiéter de la suite que prendra l’aventure ?

Aucun plan en tête, pas d’arme sous la main…

Réfléchir. Trouver une solution.

Se méfier en tout cas.

Ses bruits de déglutition,

Une horreur totale.

Cramponné dans ses baskets,

Il vaudrait mieux courir.

Surtout ne pas pleurer,

ni se coucher et attendre.

Quelqu’un ouvre les volets :

Une aide tombée du ciel !

Ah non, il s’évanouit…

Tu m’étonnes ! Quelle vision !

Même les chiens se sont enfuis.

La fuite des cerveaux…

Je ne voyais pas ça si concrètement.

A-t-on idée de balancer le sien par la fenêtre ?

ça a des petites dents.

Quel âge a celui-là ?

A-t-il croisé Lovecraft ?

Allez ! Sus à l’ennemi !

J’lui balance une chaussette !

Ce contenu a été publié dans Atelier Buissonnier, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire