« Belle, bonne et sage »

Au détour des ruelles étroites entrelacées comme une forêt vierge, se dresse la maison. Ornée à outrance de balcons, de colonnes et de frises ouvragées, ravagée par le temps, elle a perdu de sa superbe blancheur initiale et du gris s’accroche à sa face. Les fenêtres nombreuses, larges ouvertes à tous les vents, sont tournées vers le soleil qui y pénètre à peine. L’ombre fraîche et sombre attire le passant. Belle endormie, tu sembles alanguie dans la moiteur de l’air. Dans ton escalier d’apparat délabré, flotte un air suranné et un appel à entrer, dans les entrailles du passé.

Nino chante : « Belle, bonne et sage ». Opta lui répond : « Nos cœurs l’unisson portent vers vous le chant sublime des souvenirs ».

« Belle, bonne et sage » (Baude Cordier 1380/1440)

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