La compagnie en fantasy

Dans la nuit noire, il dormait avec son arme à la main. Le poignard soigneusement caché sous son paquetage qui lui servait d’oreiller. Al dormait profondément sachant que sont ami montait la garde mais on était jamais trop prudent. La forêt regordeait de dans ger même sans ennemi, ce qui n’était d’ailleur pas leur cas. A force de quêtes et de batailles, leur troupe c’était attiré aussi les honneurs que des griefs. Pour l’instant, rien de précis ne poursuivait leurs pas. Ils voyageaient de village en village, offrant leurs services. Débarasser les alentours des gobelins. Reconstruire la palissade. Retrouver un enfant perdu. Rien d’excitant mais il fallait bien manger.

De son côté, Grove observait les bois et le ciel à l’affût du moindre bruit. Sa hache posé sur ses genoux et les mains sur la garde de celle-ci, il gardait les yeux grands ouverts. La lune formait un léger croissant et la nuit était nuageuse. Cela voualit dire peu de lumière. Il évitait donc de regarder le feu en face pour ne pas perdre sa vision nocturne. Cette fois-ci, il avait le dernier quart, donc le jour ne tarderait pas à se lever. Mais pour l’instant, tout était calme à part les sons de la forêt qu’il connaissait bien. Autour de lui, ses compagnons dormait chacun dans leur sac de couchage respectif. Grove ne refléchissait pas souvent mais quand c’était le cas, il s’émeveillait toujours de son petit groupe d’aventurier. Il était heureux d’avoir été choisi. Lui, le demi-orque massif à la peau verte. Ni du monde des humains, ni du monde des orques, il n’avait jamais trouvé sa place. Il dominait le groupe de sa stature avec son torse couvert de tatouages et son crâne rasé. Pourtant, ils n’avaient pas peur de lui et ils l’acceptaient. Grove était heureux. Enfin, il serait encore plus heureux si ils pouvaient trouver quelques têtes à fracasser. Mais on ne peut pas tout avoir. Malgré ses réflexions, il n’avait pas relaché sa vigilance, et la lumière commençait à changer.

Comme à son habitude, Ellana se réveilla la première. Sa longue chevelure noire cascadait dans son dos et ses yeux d’un bleu pur le cherchèrent du regard. Elle vint s’asseoir à côté de lui puis raviva le feu. Ils parlaienttrèspeu tous les deux masi ils avaient toujours eu une forte connexion. Etant chacun des demis, n’appartenant à aucune des races qui les constituaient. Ils avaient finis par devenir comme frère et soeur anticipant les besoins de l’autre. Grove ne comprenait pas pourquoi tout le monde cherchait sans cesse à la séduire. Il avait toujours trouvé les elfes trop fragiles. Cependant, Ellana se rachetait par sa nature demi-elfe et son aptitude au combat. Elle tirait à l’arc comme personne. La deuxième debout était Costa. Comme chaque jour, son premier geste fut pour sa mandoline. Elle gratta quelques accords et se mit à chanter une balade. Récit héroïque de leurs exploits. Cette gnome barde ravissait tout le monde de ses mélodies. Tout le monde sauf ses compagnons qui l’entendait bien trop souvent chanter les mêmes ritournelles. Sa petite stature et sa voix angélique projettait une image de douceur et de fragilité qui lui valait souvent d’être sous-estimée. Elle n’hésitait pas à en jouer. Car elle était loin d’être sans défense avec la dizaine de poignards sur sa personne et sa capacité à terasser des adversaire faisant deux fois sa taille en combat à mains nues. Pendant sa balade, Costa lança malencontreusement un coup de pied vers Al, le seul encore endormi. Enfin, c’est sa version. Al se leva d’un bond, sa lame à la main près à se battre. Le rire mélodieux d’Ellana le sortit de sa folie meurtrière embuée de sommeil. Il grommela en rangeant son arme. Il était vaguement le leader du groupe. Principalement car il était le seul humain et que de ce fait les gens étaient plus enclin à lui parler. Mais en réalité, tout était équitable et juste dans leur groupe. Les décisions étaient prises à l’unanimité et chacun participait aux tâches. Al roula son paquetage en bougonant que c’était le même chose tous le matins. Après un petit déjeuner rapide, ils reprirent la route espérant atteindre le prochain village avant le soir. Mais qui sait quelles aventures les attendaient sur le chemin.

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