Nestor

Perdue dans mes pensées, je papillonne. Commence à ranger un endroit que j’abandonne rapidement parce que je viens de me souvenir que je devais aussi sortir le chien. Une petite caresse sur sa tête pour me faire pardonner et j’attrape sa laisse. Ce matin, une vieille tristesse m’accompagne. Collée à mon cerveau comme une étiquette dont on a du mal à se défaire. Nestor, dont le nom évoque plutôt un pingouin, est tout fringant. Il a hâte de se retrouver dehors, de partir sur de nouvelles pistes et de rencontrer quelques copains canins. Il ne manque pas de fantaisie avec ses oreilles basses et sa queue en panache. Lui est toujours prêt pour de nouvelles aventures. Même s’il a ses endroits préférés, il est toujours partant pour découvrir, sans hésitation, de nouveaux territoires. La joie de vivre, ce chien. C’est mon étoile, celui qui arrive à me faire rire même au bord du précipice. Ce que je préfère, c’est quand il boude car je lui donne à manger plus tard que d’habitude ou que, comme aujourd’hui, j’oublie un peu de le sortir. C’est comme une part de soi, un chien. Il m’aime, quelle que soit mon humeur, il est toujours heureux de venir lorsque je l’appelle. Et alors, fini la vieille tristesse collante et retour à la vie et aux rencontres facilitées par ce compagnon au bout de sa laisse.

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