Maria Deraimes

Maria, toi qui trônes fièrement au centre de la Galerie des sculptures du Petit Palais, qu’as-tu à me dire, à m’apprendre sur le sort des femmes à ton époque ? Tu fus une pionnière du féminisme en France et je t’admire pour cela. Ton air fier et déterminé en dit long sur le combat que tu as dû mener pour améliorer tes conditions de vie et celles de tes soeurs. Ta présence ici nous rappelle, qu’en ta mémoire, nous devons rester vigilantes car rien n’est acquis même cent soixante dix ou deux cents ans plus tard. Tu as dû faire preuve de courage dans ces années où la femme n’existait souvent qu’à travers son mari. Je lis, dans tes yeux rassurants, que je te dois beaucoup. J’ai envie de te répondre que, grâce à toi et à beaucoup d’autres femmes, je vis aujourd’hui une grande liberté dans mon pays, que je peux vivre et penser à ma guise. Ce qui est loin d’être le cas partout, à travers le monde. Merci pour ça.

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