A ne pas oublier dans la liste d’embarquement :
– quatre-vingt seize papillons noirs
– quinze bisons blonds
– cinquante-neuf chats dont des tigrés, des siamois et des gouttières, sans oublier quelques bâtards
– cent vingt-trois araignées, dont une seule mygale
– deux chauves-souris, mais les virus seront laissés à terre
– pas de lapin, ça porte malheur pour les marins
Et trente-neuf tonnes de nourriture mais sans farines animales.
Et sept fleurs aussi, de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel
Côté humains :
- sept nains
- douze apôtres
- huit LGBT
- trois vétérinaires
- un médecin et vingt alternatifs
- quatre-vingt seize gardiens de zoo quasi-esclaves avec deux milles balais, seaux et écuelles
Et pour l’ambiance, prendre d’abord beaucoup d’humour, mais c’est pas facile à mettre en caisses dans la cale du navire. Peut-être quand même que quelques DVD de Coluche aideront (mais ne pas oublier le magnétoscope…).
Et puis de l’amour surtout, suffisamment pour faire quelques bébés dans chaque espèce, mais pas trop passionné non plus, pour éviter les jalousies, les combats et les meurtres. Alors quoi ? Cent grammes d’amour par personne ? Et puis des draps et des litières propres, ça c’est propice à l’amour. Donc dix machines à laver et cinq cent kilos de lessive.
On interdirait bien les couteaux si on pouvait, mais on n’a pas encore trouver comment s’en passer pour cuisiner.
Et puis, bien sûr, une capsule temporelle,…pour garder une trace des désirs de chacun, qui vont être lessivés par les nombreuses tempêtes subies pendant cette aventure.
