Bonne année

Nous sommes le 31 décembre, passage à 2020. Une nouvelle année s’annonce. Le temps est détraqué, Il fait chaud. Un gros orage se prépare, au loin les éclairs zèbrent le ciel. Le tonnerre est assourdissant et le vent s’est levé. Pourquoi avons-nous choisi de nous souhaiter la bonne année en haut des falaises d’Etretat ?

Enveloppés dans nos cirés, nous observons les lumières de la ville du Havre. Au loin le phare nous fait de l’œil. C’est à ce moment précis que le phare s’est mis en marche. A grandes enjambées il est parti. Il est étonné de marcher dans les galets, puis de dépasser la plage pour se diriger vers la ville. Ivre de vie il découvre un nouvel univers, de nouvelles sensations loin des vagues et des bateaux. En ville, malgré la pluie, c’est la fête. Les gens qu’il croise lui souhaitent une bonne année. Il rit, il est heureux.

Le jour s’est levé et l’orage s’est calmé. Il a maintenant dépassé la ville et gambade dans la campagne. Il court, saute par-dessus les ruisseaux. Sur son passage, moutons et vaches apeurés s’enfuient. Il a comme compagnon de voyage un vieux chat galeux qui a oublié de mourir.

D’un coup il aperçoit le phare d’Honfleur. Il se dit qu’il est perdu. Comment faire pour retrouver son chemin ? Il court dans tous les sens, demande son chemin au chat galeux. Oui, le chat va l’aider à condition qu’il monte tout en haut sur la passerelle pour voir au loin. Comment a-t-il pu partir ? Abandonner ses responsabilités ? Vite, il faut qu’il rentre : pendant une nuit les bateaux n’ont pas été guidés.

Panique, panique ! Une sirène stridente résonne près de moi. Oh non ! Pas le réveil ! Je voudrais connaître la fin de mon rêve…

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