L’égalité

En bas, sur l’eau sombre flotte un peu de végétation. Un crocodile doré surgit à gauche. Au dessus de lui, une foule bigarrée envahit une voie ferrée. A côté des chiffonniers, dos courbé vers la terre, retourne une montagne de déchets. Entre les deux, se dresse un mannequin en longue robe du soir chamarrée. Au dessus, à gauche : un paysage aquatique, des nénuphars et un masque africain ; à droite : une reproduction d’un tableau représentant un ange en prière, une main tendue vers le ciel et le mot « Rejoignez » inscrit.

« Est-ce que les gens naissent égaux en droits à l’endroit où ils naissent ? » (Maxime Le Forestier). Dans ce monde, troublé de terribles menaces, les dieux favorisent ceux qui les adorent, petits démons du pouvoir et de la cupidité. Comment trouver son identité lorsque toutes les valeurs sont perverties par l’argent et l’ignorance bête. Il ne faut pas grand chose pour tomber, dans la rue, sur une place et vlan ! Voilà un croche pied bien placé.

« La vie ne vaut rien, rien, la vie ne vaut rien…  rien, rien, rien ne vaut la vie », (Alain Souchon). La route est dure aux misérables, une montagne chaque jour plus haute et rude à gravir même par beau temps. Mais sur les chemins refleurissent sans faille les coquelicots grâce aux abeilles d’Edith épargnées par les pesticides.

Ce contenu a été publié dans Atelier Ecriture-Collage. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire