L’année du BAC

Paul met les bouchées double à partir de maintenant, c’est décidé ! Réveil à 6h, footing de 30 minutes à la frontale pour réveiller le corps et l’esprit, petit déjeuner frugal, douche fraîche et à 7h30 il est assis devant son bureau, la journée de révision peut commencer. C’est pas qu’il se sente fragile, mais bon, il faut bien l’avouer, il n’a pas fait grand-chose cette année, l’année du BAC, c’est pas malin.
C’est pas malin, mais c’était bien. Paul a rencontré Eva, l’amour de sa vie. Un amour qui vous rend idiot, un gros bêta avec le sourire scotché au visage 24h/24 et incapable de penser à autre chose que de se retrouver seul avec la belle Eva. Jusqu’au jour où Eva annonça à Paul, brusquement, sans prendre de pincettes, qu’ils étaient trop jeunes, que ça ne rimait à rien et puis il fallait qu’elle travaille pour avoir son BAC. Et Vlan !
Le beau sourire de Paul disparut quelques temps de son visage mais à 17 ans, on prend ce qui vient et on rebondit ! Et ce qui vint à ce moment-là portait le doux prénom de Maeva, l’amour de sa vie. Et le sourire fut de retour mais l’envie de travailler, toujours pas !
Mais cette fois, à une semaine de l’examen, Paul a décidé de prendre le sujet à bras le corps, de prendre le taureau par les cornes. Il annonce donc à Maeva que ça ne rime à rien, qu’ils sont trop jeunes, qu’il faut qu’il travaille pour avoir son BAC… et qu’il la quitte sur le champ. Maeva a tout essayé pour le faire changer d’avis, elle a pleuré, minaudé, rampé devant Paul.
Mais rien à faire, Paul est décidé. Il est 7h30, lundi matin, et sa semaine de révisions démarre. Ca va le faire.

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Une réponse à L’année du BAC

  1. Corinne SB dit :

    merci beaucoup pour cet humour et cette fraicheur , ca fait du bien de lire ce texte un lundi matin quand on n’ a plus 17 ans !

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