Le temps qui passe

Dans sa course effrénée, le temps s’est arrêté subitement.

« STOP » a-t-on entendu, et chacun est rentré s’enfermer chez soi.

L’activité débridée de la ville s’est dissipée d’un coup. Après un temps de sidération, la gueule de bois est passée.

Dès lors chacun est parti puiser dans ses souvenirs et s’est mis à rêver.

. … d’une hellébore solitaire sur un chemin de randonnée en plein été, d’une soirée au coin du feu à refaire le monde entre amis…

Une nouvelle énergie est née de ces images superposées, énergie de savourer plus encore l’instant présent, de se libérer de la peur d’un lendemain inconnu, d’accepter sa solitude et ne pas taire ses désirs, d’aller vers l’autre avec confiance.

Ainsi comme l‘éolienne qui met ses pales en mouvement au moindre coup de vent, tous se sont laissés embarqués par leurs émotions.

Et nous avons alors compris que le temps ne s’était finalement pas arrêté et que nous allions avancer.

Ce contenu a été publié dans Atelier Papillon. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.