Laissons-nous aller aux rêves
Laissons le vent porter nos rêves,
Pour un petit tour et un grand tour,
Ouvrons nos oreilles au vent
Qu’il nous murmure, qu’il nous susurre, qu’il nous assure de retrouver la liberté rêvée.
Sortons des eaux profondes,
Sortons des gouffres aux grands fonds,
Pour un petit tour ou un grand tour,
Ouvrons nos oreilles au vent
Qu’il aspire, qu’il expire, qu’il nous épargne le pire.
Pleurons de rire,
Pleurons de vivre,
Pour un petit tour ou un grand tour,
Ouvrons nos oreilles au vent
Qu’il siffle, qu’il souffle la rose des vents.
Plongeons d’un coup,
Plongeons jusqu’au cou,
Pour un petit tour ou un grand tour,
Ouvrons nos oreilles au vent,
Qu’il vacille ou qu’il vrille, qu’il nous invite à sortir des grilles.
Rions jusqu’à pleurer,
Rions jusqu’à sautiller,
Pour un petit tour ou un grand tour,
Ouvrons nos oreilles au vent,
Qu’il nous porte, nous exhorte à ouvrir cette porte.
Mais quelle porte ? Quelle entrée ? Quelle ouverture ? Quelle issue peut s’ouvrir à nous ?
Emporté par les rêves, porté par l’imagination, étouffée par une étrange sensation, la rose a soufflé le vent comme un tourbillon.