A la recherche du pain perdu

Le temps était compté. Le sablier était presque écoulé. De légers nuages couvraient la lune. Une chouette s’envola. Son cœur battait vite. Allait-il réussir ? Son défi était de capturer une sorcière et un éclair doré. Mais il n’avait quasiment plus de temps. Il partit au hasard, regardant à gauche, à droite pour trouver de l’aide. Un beau serpent assis en tailleur le salua. Une araignée d’un noir d’orage les rejoignit et lui conseilla d’aller voir la fille endormie, celle qui, pendant son sommeil voit tout. Il remercia l’araignée, regarda le serpent et repartit.

« Attends », lui cria la jeune fille. « J’ai vu dans mon sommeil des choses qui pourraient t’aider dans ta quête. Va voir le vieux clochard ivrogne qui rêve d’une maison en campagne, il pourra te donner des informations », lui dit-elle.

Le vieux clochard lui indiqua le chemin des ruines du château, en lui précisant qu’il devait s’y rendre par le chemin de la Bagatelle.

« Autant dire que tout est perdu… » pleura notre jeune héros. Et comme ses larmes coulaient au sol à grands flots, un petit cochon rose s’approcha de lui en grognant : « Groin, Groin ! Regarde qui je suis ! » Et comme il relevait la tête vers l’animal, il le vit se transformer en ange. L’ange qui était en fait une sorcière lui dit : « Si tu me donnes, euh… 1 000 EUR, je te donne un indice ». Mais notre jeune héros n’était pas dupe… il avait bien vu que l’ange était peu à l’aise avec l’actualité du cours des devises et qu’il lui suffisait de sortit la liasse de roupies sans valeur qu’il avait conservées, sentimental qu’il était, de son voyage en amoureux au Daghestan l’année précédence. Qu’il lui suffirait même d’agiter cette liasse sous le nez de l’ange bigleux et d’en extraire un billet et de lui remettre : l’ange n’y verrait que du feu !

Son honnêteté était sa force, il ne céda pas à la facilité. Pour l’en remercier l’ange lui remis la clé de la bibliothèque du donjon. Enfin, il allait pouvoir connaitre la fin de son roman préféré : « A la recherche du pain perdu ».

The End

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