Veni, Vidi, Youpi

Tombera, tombera pas ?

Le ciel était gris, les nuages bien denses, sans distanciation sociale. Bim ! Une goutte sur la vitre. Bam ! Deux gouttes sur la vitre.

Tiendra, tiendra pas ?

Le vent s’ajoute à la fête lugubre. Il fait danser la pluie. L’atelier est-il compromis ? J’ai écrit une fois, j’ai écrit deux fois « Je vais les retrouver ! Je vais les retrouver ! ». Et l’encre semble se diluer sous les assauts de l’eau, sous les caprices de la météo.

Dira, dira pas ?

Les sites prétendument prédictifs se contredisent. « Il fera beau, enfin pas trop, mais il ne pleuvra pas », disent les uns. « Que nenni, notre grenouille a senti venir l’orage. Prenez garde, et chaussez des bottes ! Le bois sera inondé », laissent croire les autres.

Alors, on fait quoi ?

Une éclaircie dans le ciel, un éclair de génie dans les têtes. Alleluia ! L’atelier aura lieu. Samedi nous irons nous promener dans le bois. La vie peut recommencer.

 

Je m’engouffre dans le silence des rues désertes, emprunte une rame de métro, joins le point de ralliement. Je guette mon téléphone, comme je surveille les nuages. Aucun contre-ordre. Marie-Jo arrive. Je suis rassurée.

C'est un peu par hasard que j'ai découvert le plaisir d'imaginer des histoires. D-Ecrire des vies. Et j'ai trouvé avec Cécile et Philippe, et tous les participants, de quoi cultiver l'enchantement. Merci à tous.

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