La déesse des Marquises

Tu es apparue devant moi, venant de cette mer bleu sombre sous ce ciel gris. Tu ressemblais à une princesse, je me demandais d’où tu venais avec tous ces drapés de couleur ocre qui t’enveloppaient.

Tu avais une démarche élégante et tu semblais être auréolée d’une lumière onirique. Tu m’as troublé. Nos regards se sont croisés et ton regard était intense, envoûtant. Tu n’as pas parlé.

Venais-tu des îles ? Etais-tu la déesse des Marquises ?

Tu as continué ton chemin, ne laissant derrière toi qu’un détail que je n’oublierai jamais : celui d’un parfum subtil et ensorcelant.

Tes voiles autour de toi, à chaque pas, jouaient avec le soleil qui apparaissait et disparaissait derrière les nuages. Ce n’était qu’un jeu d’ombres et de lumière qui s’éloignait de moi.

Je suis resté là à te regarder disparaître à la fois surpris, charmé mais surtout esseulé.

Sophie B

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