La vie sans O ou presque…

Les vagues écumantes envahissent la rue. A chaque grande marée, c’est le cas. J’avais envie de me baigner, mais là, ce n’était pas indiqué. D’habitude rien ne peut m’empêcher de tremper mes pieds dans la mer. Même glacée, j’aime la sentir effleurer mes jambes. Un tel effet me requinque pendant des semaines. Une énergie pure m’envahit. L’esprit même est purifié. Les embruns me lavent de l’inquiétude. Avec le soleil, je me sens revivre. L’océan m’apparaît tel un rideau à franchir. Le traverser et se laver. Apprécier la sensation. Retrouver l’image et danser le tango. Mes sens en éveil, je marche vers la plage, le sable jeté sur mes pieds appréciant sa caresse. Tel l’arrosoir humidifiant l’artichaut qui renait avec l’averse.

Rentrer dans le nid avec cet état d’esprit, la bienfaisance de la mer, cette amie depuis l’enfance. Les pâtés de sable dans les rêves, les lutins de la mer, ma jeunesse enfuie. La bienveillance du ciel et ta présence si précieuse.

 

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