Pas drôle

Encore une blague tordante sur le petit écran ! Je m’esclaffe. Hector se précipite : « C’est quoi ton délire ? ». Je rougis ; on ne rigole pas des mêmes choses. Je me sens honteusement coupable de rire devant des dérapages incontrôlés. Pour lui c’est aussi gras que l’humour du boucher. Il se réfugie dans les livres scientifiques. Moi, je le trouve lunatique, car entre deux chapitres il feuillette une BD ; celle où s’engueulent deux poissonniers. C’est gaulois ! Il aime ça.
Quand on se fâche, il monte sur ses grands escaliers ; il n’aime pas les chevaux, ni leur odeur crottée.
Parfois de colère il se roule par terre ; ce n’est plus un homme, c’est un gamin, que faire ? Et pourtant il continue de me plaire dans l’intimité.
Lui voit les choses autrement depuis qu’il me parle de déménagement. Il envisage de me quitter, de mon inculture il a assez. Je le harcèle au téléphone. Il ne décroche plus, c’est un sale bonhomme.
Tant pis, je continuerai à rire comme une baleine devant le petit écran des matins blêmes.

C'est un peu par hasard que j'ai découvert le plaisir d'imaginer des histoires. D-Ecrire des vies. Et j'ai trouvé avec Cécile et Philippe, et tous les participants, de quoi cultiver l'enchantement. Merci à tous.

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