Percevoir la nature

Lily était sur un terrain complètement inconnu. Elle n’avait aucun repère ici. C’était à la fois trop silencieux et trop bruyant. Ala fois inodore et entêtant. Tout cela était parti d’un échange entre amies. Maria et elle parlaient de leur enfance, de leurs souvenirs et de l’avenir. Elles s’étaient alors rendues compte qu’un gouffre les séparait. Lily la citadine et Maria la campagnarde. C’était marrant de voir les différences et les préfugés. Enfin jusqu’à ce que Maria la mette au défi. Lily devait réussir à s’adapter à la campagne comme Maria s’était adaptée à la ville. Voilà pourquoi elle se retrouvait au milieu de la nature sauvage à se demander si elle allait survivre. Dans la réalité, elle se trouvait devant la maison de famille de Maria à peine à vingt minutes d’une petite ville. C’était une petite bâtisse de plein pied avec une grande pièce comprenant cuisine, salon, salle à manger puis deux chambres et une salle de bain. Il y avait l’eau, l’électricité et le chauffage mais aucune connexion internet. Une bonne façon d’apprendre à percevoir la nature les yeux fermés lui avait dit Maria. Mais comment ? Lily était là depuis une heure et elle avait déjà envie de repartir. Néanmoins, elle n’était pas du genre à perdre un pari aussi facilement. Elle avait trois jours à tenir et elle allait les faire. Une fois installée, elle décida de faire le tour de la propriété. Sur l’avant, un petit chemin connectait la maison à la route principale avec un espace pour garer plusieurs voitures. Puis en longeant la maison, on arrivait sur une grande pelouse avec une terrasse. Au fond, on pouvait paercevoir une petite mare puis un bois. Lily décida de continuer pour les rejoindre. Et elle le regretta aussitôt. L’herbe mouillée humidifia ses chaussures et le bas de son pantalon, mais étrangement ce n’était pas entièrement désagréable. Le soleil réchauffqit doucement son dos et il n’y avait que le bruit de ses pas et de sa respiration. Arrivée proche de la mare, elle remarqua des grenouilles qui sautaient dans les roseaux et un canard s’envola. pour la première fois depuis qu’elle était ici, elle apprécia le lieu. Elle commençait à entrevoir ce que Maria essayait de lui faire comprendre. Elle embrassa le paysage du regard. Le grand chêne. Les roseaux qui ondulent. l’eau qui rflète le ciel. L’herbe verte. Puis elle ferma les yeux et attendit. C’est alors qu’elle perçut la nature. Le bruit des feuilles dans le vent. La musique des roseaux et des grenouilles. Le clapoti de l’eau. Tous ces sons puis toues les odeurs. L’anis et la menthe derrière le muret. L’herbe mouillée à ses pieds. Les fleurs poussant autour de la maison. Peut-être que ce séjour lui ferait du bien finalement. Lily n’avait jamais réalisé la sérénité de la nature jusqu’à cet instant. Elle ne se voyait pas vivre ici tout le temps mais elle comprenanit enfin qu’on puisse le vouloir.

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