La date avait été entourée sur le calendrier et Marie l’attendait avec impatience. Antoine allait bientôt arrivé. Tout était prêt. Ils se retrouvaient tous les deux une foi spar mois. toujours chez Marie, car l’appartement d’Antoine était trop exigu. Ils avaient commencé cet arrangement il y avait presque un an et chacun s’y retrouvait toujours. Antoine venait tester ses nouvelles recettes dans la cuisine de Marie. Il pouvait ainsi utiliser un espace adapté et en retour Marie était devenue gouteûse attitrée. Elle aidait parfois sur de tpetites tâches mais principalement elle le regardait en discutant. Elle vérifia une dernière fois que tout était en ordre. Elle qui n’utilisait que peu sa cuisine avait investi pour qu’Antoine ait tout ce dont il puisse avoir besoin. 14h. La sonnerie de l’appartement retentit. Qaund elle ouvrit la porte, Antoine se tenait sur le pallier. Enfin ce qu’elle pensait être Antoine derrière une montagne de sac de courses.
» Tu as dévalisé le magasin ou quoi.
-Au lieu de te moquer, aide-moi.
-Oui, bien sur. Laisse-moi prendre cela et entre. »
Marie attrapa un sac en équilibre précaire et se décala pour le laiser entrer. Elle le suivit ensuite jusqu’à la cuisine. Ce fut alors un étalage de produits sur la table. Que du sucré. Marie en avait déjà l’eau à la bouche.
« Alors tu nous prépares quoi aujourd’hui ?
-Je ne suis pas sur encore, mais des gâteaux.
-D’habitude, tu sais toujours ce que tu veux expérimenter.
-Oui je sais mais là rien ne m’est venu. Alors je vais faire des choses simples et on verra.<p
-Tu penses à quoi ?
-Peut-être choux à la crème, opéra, sculture de chocolat, décoration en caramel …
-Oui que du simple effectivement. »
En attendant qu’Antoine décide par où commencer, Marie prépara le café pour eux deux. C’était un petit producteur qu’ils avaient trouvé en Espagne lors d’une escapade entre amis. Elle attrapa ensuite un carambar et le plaça sur le rebord de la soucoupe. C’était sa petite touche pour faire comme au restaurant. Quand elle se retourna, Antoine avait déjà préparé des éclats de fèves de cacao et du caramel. Elle glissa la tasse vers lui sans le déranger et s’installa à sa place. C’était fascinant de la voir faire. Et il essayait toujours de lui expliquer ce qu’il faisait. A présent, il semblait juste expérimenter avec ses ingrédients. Il était tellement concentré q’uil ne remarqua même pas la tasse de café. Il passa ensuite à la préparation d’une crème patissière puis d’une pâte à choux. C’était comme regarder une danse hypnotique. Même Marie oublia son café. Au bout d’une heure, Antoine tourna enfin la tête vers Marie d’un air désolé.
» Excuse-moi je me suis lancé et j’ai tout oublié.
-Pas de soucis c’est toujours agréable de te regarder faire.
-T’es sure ?
-Mais oui. Tu veux que je réchauffe le café ? »
