Nathan avait décidé de s’enfoncer dans la forêt. Dans la partie où les sentiers font place à la nature sauvage. Il fuyait la civilisation et le monde des humains. Il fuyait le bruit et l’éblouissement des lumières. Il fuyait sa vie. Il cherchait la paix d’un instant. Calmer ses pensées au milieu des grands arbres. pour l’instant, il se concentrait sur son corp pour effacer son esprit. Les branches d’arbres qui claquaient sur ses bras. les herbes hautes qui caressaient ses mollets. L’odeur de la terre humide. Et la sensation de brulure dans ses pourmons d’avoir couru trop vite. Tellement vite qu’il en vait oublié les avertissements et sa direction. Mais pour l’instant, cela ne comptait pas. Rien ne comptait que de ne pas penser. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il n’y avait plus que lui au milieu des arbres. il n’y avait aucun son, aucun mouvement. Et rien que du vert à perte de vue. Nathan s’arrêta les mains sur les genoux pour reprendre son souffle. il n’entendait que l’écho de sa propre respiration. C’est alors qu’il se souvint des avertissements de sa grand-mère. « Ne jamais sortirs des senties dans la forêt des ânes batés ou la vie peut devenir flou si l’on est assez fou. » Nathan avait toujours cru à un conte pour enfants qu’ l’on raconte pour que ceux-ci ne se perdent pas. Mais à présent perdu au milieu de la nature sauvage, il commençait à se demander si il n’y avait pas un fond de vérité; Il tourna sur lui-même cherchant une direction à prendre, mais tout se ressemblait. Il fit trois tous jusqu’à se faire une raison. Rien ne lui indiquerait le chemin. Il fallait s’en remettre au hasard. Il allait poser le pied vers sa gauche quand du coin de l’oeil il vit quelque chose sur sa droite. Il tourna tout son corp dans cette direction et vit au milieu des arbres, une petit flamme bleu électrique à quelques centimètres au-dessus du sol. Elle dansait comme pousser par un vent inexistant. Elle semblait lui demander de la suivre. N’ayant pas vraiment d’autres idées, Nathan choisit de le faire. Oubliant alors un autre avertissement. « Ne jamais suivre un feu follet. » Il s’approcha de la flamme qui se déplaça alors. le phénomène se répéta jusqu’à arriver dans une clairière. Au milieu se tenait un immense chêne. Des tapis de fleurs parsemaient l’herbe verte. La trouée formait un cercle parfait. Nathan s’approcha du grand arbre comme hypnotiser. Il était majestueux et s’étendait tellement haut. Il tendit la main pour toucher son écorce.
« Ne t’avise pas de faire cela ! »
Nathan retira sa main aussitôt.
« Quoi ? Qui parle ?
-Je répète, ne t’avise pas de le toucher. »
Nathan suivit la voix et se retrouva nez à nez avec un farfadet.
