L’heure a sonné

Tu n’as jamais vu la vie autrement que par le jour, car tout ton être rayonne de lumière comme la lumière du ciel.

Si, avant, c’est vrai, une ombre noire, noir goudron, couleur de cendre habitait presque tout ton corps et presque toute ton âme.

Et c’est quand tu as pris conscience d’avoir entre l’index et le majeur de tes doigts, un mégot sans vie, que l’eau de tes chaudes larmes est venue nourrir cette terre aride qu’était ton âme.

Tel, le Nil qui abreuve l’Egypte, tu es désormais vivante et le soleil de ton coeur brille redonnant à ton âme la vigueur dont elle avait besoin.

Ta prière ne fut pas sans effet au contraire, elle s’est doucement exaucée avec le temps, elle est inscrite tout au fond de toi.

Et tu te hâtes maintenant de découvrir ce grand monde, ce monde tel qu’il est avec sa douceur et sa beauté qui nous dépasse, mais également avec King Kong en relief et les serpents en majuscule.

Tu as tout maintenant, alors n’est-il pas venu le temps de concrétiser ?

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