Eloge de la lenteur

La lenteur

comme une torpeur apaisante;

une attention au monde du tout petit;

un mouvement dont le ressenti se prolonge;

une réflexion qui s’ébauche, se forme, se déforme, se reforme.

une mélopée chantante et douce.

une marche funèbre, ne penser à rien tout en étant présent.

le lento qui précède l’adagio.

la maîtrise d’une arabesque qui s’étire

ou celle du chat avant de bondir.

l’herbe qui pousse.

un son dans la neige.

un silence.

une caresse.

un regard bienveillant qui s’attarde.

du bonheur.

de celui qui veut vivre la lenteur.

Ce contenu a été publié dans Atelier Buissonnier. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Eloge de la lenteur

  1. Aliette S dit :

    J’adore ce texte qui fonctionne très bien et fait entrer dans un climat de lenteur
    merci
    Aliette

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.