Homophones

Sur le verre et l’or dansent
Les mille je du possible
Et leurs pas sont si denses que l’on ne peut que frissonner
Que ces toits fragiles viennent à craquer.

Hors du temps se déroulent
Le jus de mûre et la pâte à tarte
– parfaits parfums d’après-midi.
Vers quoi allons-nous quand aucun vent ne souffle ?
Vers où volé-je quand les mots se livrent ?

Tant d’essence et de son
D’aigreur diluée dans un verre
Sur le jeu d’échec je déchiffre à l’envers
Des signes entre les murs & l’horizon.

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