Être et disparaître

Mon absence est un mirage, elle disparaît quand j’arrive
Ta présence est une fête, elle s’efface quand tu t’esquives
Son mépris est un fardeau, il boude lorsqu’il n’est pas invité
Entre nous, c’est mieux ainsi, il a une mine d’enragé
Mon absence n’a rien de grave, elle disparaît quand je reviens
A toi on a annoncé un crabe, les lendemains sont incertains
Remplissons nos vies de joies, tant qu’elles nous appartiennent
Le néant bien plus tard en deviendra le capitaine
Efface ma tristesse, absorbe mon chagrin, c’est un vœu pieux
Quand viendra le moment, à l’encre de mes yeux, je t’écrirai un dernier mot d’adieu.

Ce contenu a été publié dans Atelier Papillon. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Être et disparaître

  1. Marija D dit :

    Merci Emmanuelle pour ce poème doux amer et la référence à Francis Cabrel.

  2. Virginie D dit :

    C’est très beau, c’est triste et doux à la fois. Merci Emmanuelle pour ce poème très touchant.

Laisser un commentaire