Correspondance

Zut, je vais rater ma correspondance.
Dans le coton de l’imagination,
Les heures passent si vite quand je pense
A toutes ces réponses sans questions.
Sans rien dire, je range mes affaires, paie mon café.
De toute part, la gare bouillonne de vie.
Je contemple, étourdie, départs et arrivées :
Des bribes de destin, comiques ou tragédies.

Le flot de la gare ne se laisse pas faire,
Ni par les contrôleurs, ni par la grosse horloge.
Les histoires à peine nées s’y enchaînent et s’affairent
A me faire rater l’intercité pour Limoges.

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