Frontières

Fais comme l’oiseau. Ça vit d’eau et de battement d’aile. Ça change d’horizon.
Reviens où tout a commencé. À l’endroit où tu es né. Il y a déjà quelques années.
On pourrait reprendre à zéro, ne plus se faire mal inutilement, se comprendre enfin.
Ne ferme pas la porte à cette idée. La solution est peut-être là, peut-être pas.
Tu ne le sauras pas si tu n’essaies pas. Laisse derrière toi les peines et les douleurs, l’écharde au fond du lac réparateur.
Il en faudra du temps pour renouer les liens. S’éloigner pour mieux se voir, se comprendre.
Et puis, et puis quoi d’autre. Un oiseau, c’est libre. Un oiseau, ça quitte le nid.
Rester n’empêchera pas cette folle envie de regarder loin dans le ciel.
Écoute ton cœur. Il est ton seul ami, ton seul guide. Tu seras toujours dans le mien. Que tu le veuilles ou non. Vole de tes propres ailes.
Si l’envie te prend de revenir, de tout recommencer, d’oublier les obstacles à franchir. Si je te donne la main, sauteras-tu avec moi. A trois, un, deux, trois. On vole. Et si je t’écris tout ça dans une bouteille que je jette à la mer, la recevras-tu vide ou pleine d’espoir ?

Les frontières sont ouvertes, les portes aussi. Allons-y.

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