Bienvenue sur Terre

La Terre en surchauffe. Affolement de la nature. Regarder demain. Se décaler pour mieux voir. La nature en folie. L’eau pour éteindre l’incendie. Quelles couleurs pour le futur. Le rouge de l’incendie ou le bleu de la banquise. Le feu du désert, hors cadre, débordant de tous côtés, assaillant le végétal et l’animal. Que retirer de ces terres calcinées, où l’eau ne viendra plus et l’humain, non plus. Prêcher dans le désert et ne pas s’en inspirer.

Tuer des animaux. Danser ou prier pour faire venir la pluie. La nostalgie d’un passé où tout semblait sourire. Comme si les ressources étaient inépuisables. L’insouciance de l’enfance, malgré tout.

Donner son avis, le déclamer, le proclamer comme une vérité. La femme est abasourdie par l’orateur gesticulant. L’autostoppeur tente de poursuivre sa route qui semble déserte.

Heureusement, le mouvement et l’énergie nous portent même si nous nous battons avec nos fantômes. Ils sont bienveillants. Nos souvenirs nous accompagnent à travers la vie, loin de l’agitation de nos semblables. Ces cités où la jeunesse construit, de la musique, de la danse, encore du mouvement. Montrer que les choses ne sont pas écrites, qu’elles peuvent être choisies, délibérément.

Pourvoir sortir de l’urbain, affronter les grands espaces et sa capacité à s’adapter. Le bleu en ligne de mire, ce bleu rafraîchissant, maritime ou montagneux. La route est longue mais elle vaut le détour.

Un bain d’oxygène qui donne de l’énergie pour revenir en ville et accepter le bruit et la foule. Se décaler, toujours, pour observer. Le pas de côté qui permet d’essayer de comprendre nos semblables. Nous sommes tous sur le même bateau, la Terre, qui nous a accueillis mais qui souffre. Regarder aujourd’hui pour comprendre demain. Les couleurs de la vie, les couleurs de la Terre.

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