Sous un air de chouette

Elle est chouette ta vie ?

Un ticket de métro en guise de passeport. Des rêves plein la tête, et plus rien dans le corps.

Tu rêves de couleurs, d’horizons nouveaux. T’as l’air d’un pingouin dans les Alpes. Franchement, il y a plus beau.

Au bord d’une rivière, les céréales poussent ; le paysage t’apaise pendant que se trémoussent les feuilles d’un arbre encore jeune. Il a le temps de voir passer les saisons. Comme Eliott, le monstre du loch Ness, qui attend son heure pour aller draguer, sur la plage verte d’où sautent des demoiselles en maillot. Il paraît que c’est ça le bonheur. Je peux te le répéter s’il le faut.

Ailleurs, Auguste attend. Sa maîtresse en bleu rêve au chant des oiseaux. Hypnotisée elle semble. La balade de 17h est suspendue à l’éveil de la jeune femme.

Les oiseaux racontent l’histoire de corps enlacés. C’est son passé à elle qui se déroule, bien dansé. L’alcool de menthe pour chasser les nausées de l’entraînement étourdissant à l’excès.

Elle a dansé sur les scènes du monde. Elle a dansé sur les tables pour une part de pizza. Elle a roulé sous les tables après un verre de vin ; elle ne tient pas l’alcool.

Alors, mes 2 abrutis photographes, elle est plus belle votre vie ? Ces murs ocres que vous ne toucherez pas encore ; ces champs de fleurs multicolores qui ne vous éblouiront pas encore.

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