Beaucoup de bruit pour rien (Bruits de couloir partie 2)

Dans ta trousse, il y a un petit papier. J’espère que tu vas le voir, que tu vas le lire, que tu vas y répondre favorablement.
J’espère aussi que tu ne fanfaronneras pas auprès de tes potes, parce qu’il m’a fallu beaucoup de courage et de stratégie pour le mettre discrètement.
Je te sais. Je sais que tu n’as rien fait samedi, ni aucun autre jour de ta vie. Tu sais, ce n’est pas la honte d’être puceau. Moi, tu vois, j’attends parce que je pense que c’est important de le faire avec quelqu’un qu’on aime plus que bien.
Je ne pense pas que ce soit toi, en tout cas, pas maintenant.
Et puis, il ne faut pas oublier qu’il faut aussi que tu t’intéresses à moi.
Je voulais juste te dire merci d’avoir autant cité « Les liaisons dangereuses » dans ton speech à tes copains.
Tu as une belle voix, tu devrais faire du théâtre.
En toute amitié, ou plus si affinités.

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