Mon répondeur sature de voix.
Mon grand-père me demande si je me souviens de Claude.
Il est mort.
C’était un monsieur chauve ?
Il rit un peu.
Oui, c’est vrai, on peut dire qu’il était … Continuer la lecture →
Mon répondeur sature de voix.
Mon grand-père me demande si je me souviens de Claude.
Il est mort.
C’était un monsieur chauve ?
Il rit un peu.
Oui, c’est vrai, on peut dire qu’il était … Continuer la lecture →
Ton rictus, tu le gommes, tu le supprimes de ton visage. Son ironie me broie, m’atteint, transperce mon cœur. Mes yeux se fatiguent de te regarder. Je ne pensais pas qu’en toi existait une once … Continuer la lecture →
L’angoisse le terrasse. Le soleil se couche et se relève très vite, la nuit défile cent mille milliards de fois par minute. Le jour, pareil. Il est en même temps impossible de profiter des étoiles … Continuer la lecture →
Dans la surface bombée de la cuillère, mon visage prend toute la place. Quelqu’un cogne mon pied sous la table, je sursaute.
Où en étais-je ? Le champagne m’est monté à la tête et déjà … Continuer la lecture →
Sur le verre et l’or dansent
Les mille je du possible
Et leurs pas sont si denses que l’on ne peut que frissonner
Que ces toits fragiles viennent à craquer.
Hors du temps se déroulent… Continuer la lecture →
Sur la table, elle a laissé une note, brève, sèche, sur laquelle elle a écrit qu’elle partait demain. Ça laisse une fenêtre ouverte pour la rattraper en plein vol. De toute façon, elle fait souvent … Continuer la lecture →
Alice court vers une femme inconnue. Ses talons frappent le béton à un rythme régulier. Elle l’a presque rattrapée. Elle lui tape sur l’épaule, se penche en deux pour récupérer son souffle. L’inconnue retire les … Continuer la lecture →
Elle part demain. Tout est prêt. La valise est bouclée, ses papiers sont sur la table. Elle regarde par la fenêtre ouverte une dernière fois. Le paysage est toujours aussi apaisant. La nature à perte … Continuer la lecture →
Eté 1974, toute la famille est réunie dans la maison du Sud. Les grands-parents, les oncles et tantes, les cousins. Et Caroline, le petite dernière de la famille. Du haut de ses 5 ans, elle … Continuer la lecture →
Joe, campé sur ses deux jambes, les mains dans les poches de son jean, respire doucement l’air frais. A chaque nouvelle respiration, il ose s’emplir ses poumons plus profondément. Il accueille avec plénitude cet air … Continuer la lecture →
Elle attend l’heure de la sortie. Les minutes s’égrènent dans le silence. Elle attend l’heure de la sortie mais elle ne sait pas encore où ses pas vont la mener. Elle n’a pas de but, … Continuer la lecture →
« Qu’est-ce que tu entends quand tu écoutes ?
Qu’est-ce que tu vois quand tu regardes ?
Qu’est-ce que tu sens quand tu respires ?
Tout comme toi !
Mais non imbécile : tes oreilles … Continuer la lecture →
Elle part demain, c’est décidé, il n’y a plus qu’à faire sa valise. A travers la fenêtre ouverte, on peut la voir aller de droite à gauche pour chercher ses affaires. Elle marche lentement, elle … Continuer la lecture →
A l’heure du bain, alors que le chat profite du soleil sous le romarin, Flo ouvre grand la bouche. Elle s’entraîne à faire « O », à resserrer les mâchoires pour dire « U », … Continuer la lecture →
Ne jamais revenir. Ne rien dire. Derrière toi, un temps révolu. Devant toi, tu ne sais pas. Aujourd’hui, autour de toi, en toi, c’est le chaos. Tu ne connaissais pas la guerre. Ni la guerre … Continuer la lecture →
LE JOURNAL INTIME
Après les guerres on reconstruit. Il en a toujours été ainsi. Et, bien sûr, on ne pense pas qu’un jour on détruira à nouveau. Des maisons et des palais du centre … Continuer la lecture →
Le mois de septembre. On n’y peut pas grand chose, c’est le cycle infernal des mois et des saisons. C’est comme ça, après l’été, les vacances, le farniente, irrémédiablement arrive l’épouvantable mois de septembre. Corinne … Continuer la lecture →
Jean avait 15 ans.
Âge ingrat de l’adolescence ; c’est souvent ce que l’on dit !
Comme souvent à l’adolescence, il faisait des colères ; il était en colère contre tout, contre rien.
Je me … Continuer la lecture →
« Mon absence est un mirage, elle disparaît quand j’arrive ». C’était sa manière à lui de s’excuser, de ne pas vraiment avouer qu’il n’était pas vraiment là, pas toujours, qu’il fallait profiter des moments … Continuer la lecture →