J’ai coupé le séquoia rouge pour en faire un feu de joie.
Seule dans mon loft, j’ai refermé Satisfaction, de Nina Bouraoui. Des cris d’enfants résonnent jusque sous les toits. Je me penche ; … Continuer la lecture →
J’ai coupé le séquoia rouge pour en faire un feu de joie.
Seule dans mon loft, j’ai refermé Satisfaction, de Nina Bouraoui. Des cris d’enfants résonnent jusque sous les toits. Je me penche ; … Continuer la lecture →
Il est rentré bredouille et ça le met de mauvais poil. Rien, nada, que dalle. Il s’est levé très tôt pour être parmi les premiers flâneurs, c’est le secret de la chine, tous les chineurs … Continuer la lecture →
Non, le bruit ne vient pas de là. Elle a l’impression d’être suivie, mais le seul son qu’elle entend est celui de ses pas, le choc de ses talons sur l’asphalte. Elle tente de se … Continuer la lecture →
Elle a toujours eu un mauvais sommeil, mais depuis plusieurs jours des rêves dont elle ne se souvient pas, des rêves éprouvants, lui laissent le cœur serré au réveil. Elle arrive toute chiffonnée à la … Continuer la lecture →
Jeanne avait de nouveau fait l’école buissionnière pour aller regarder des images en direct rediffusées depuis le vaisseau de « son » Thomas. Tant pis pour son maître d’école grincheux et ses dictées, elle, c’est … Continuer la lecture →
Vêtue de mon plus beau kimono de soie
Je sentais pourtant le putois
Je marchais dans la rue
Tel un vieil automate
J’avais les yeux gonflés
Comme de petites tomates
Il faisait gris dehors
J’étais … Continuer la lecture →
Amour fut si vaste !
Amour fut un printemps dont nous avons goûté chaque parfum
Amour fut un été brûlant, dont nous avons cueilli les fruits, doux et charnus
Amour connut l’automne plus d’une fois, … Continuer la lecture →
Alice somnolant à l’ombre d’un arbre vit soudain passer un Lièvre tout habillé, vêtu d’un pantalon de toile verte à bretelles et d’un petit gilet de flanelle à carreaux, et portant sur l’épaule un sac … Continuer la lecture →
J’aime les heures paisibles de l’automne. J’aime aussi les couleurs qu’il libère heure après heure, jour après jour. Le garde-barrière, assis sur son banc en bois, laisse ses pensées vagabonder, les yeux rivés sur la … Continuer la lecture →
Ces rideaux blanc, ajourés en haut, ce sont des draps de lin qui se sont transmis de génération en génération jusqu’à nous. Qu’en faire ? Ils étaient beaux, longs et parfaitement inutiles pour la literie.… Continuer la lecture →
Le vieil homme ramasse ses breloques et remonte ses bretelles fatiguées. Encore une journée sans gloire. Une journée à rayer sur son calendrier de l’abbé Pierre. Perclus de douleurs, il a de plus en plus … Continuer la lecture →
Il rentrait bredouille de sa pêche à pied. Panier et pelle attachés à ses bretelles battaient ses cuisses. L’eau commençait à monter et ses bottes s’enfonçaient un peu plus à chaque pas dans le sable … Continuer la lecture →
C’est une jolie petite fille espiègle, une petite fille spéciale, qui est arrivée dans notre famille une journée d’été après un orage, marchant à l’envers sur un arc en ciel. De son point de vue … Continuer la lecture →
A 12h05 pile, le téléphone retentit. Iris se précipita pour décrocher. Tellement que le téléphone failli lui échapper des mains.
« Allo, Iris Bonneti à l’appareil.
-Bonjour, Madame Bonneti, je vous appelle de la part … Continuer la lecture →
Paul sentit une goutte perler sur son front et une chaleur intense l’envahir. Il regardait le plateau de Scrabble depuis dix minutes déjà, figé, perdu dans une immensité de lettres et de propositions de mots … Continuer la lecture →
Peau de terre
Pomme de terreau
Ma peau n’est pas sensible au chlore
Mais bien à la peau de ton corps
Dont j’imagine chaque morceau
Pomme à terre, tes reins vaguent
Donc tout naturellement
Je … Continuer la lecture →
Vieux motard que j’aimais
Ne te verrais-je plus jamais qu’à l’imparfait ?
A la recherche de ta bécane perdue
Emue, éperdue, j’étais
Sur le revers de ton blouson, collée
Cheveux au vent, pour nos virées… Continuer la lecture →
Crapoussin intérieur, aide-moi à écrire! De ta petite taille, de ton narquois sourire, j’aperçois tes contours au détour de mes lignes. La page blanche me chagrine, aide à trouver ma rime. Malicieuse créature, de quelle … Continuer la lecture →
Il est huit heures, la mer est plate
Le sable souffle sur la ville et se dépose sur les balcons
Accroupie, elle lève son menton
Un voile de fumée s’échappe à l’horizon
Un incendie au … Continuer la lecture →