Il est huit heures, la mer est plate
Le sable souffle sur la ville et se dépose sur les balcons
Accroupie, elle lève son menton
Un voile de fumée s’échappe à l’horizon
Un incendie au … Continuer la lecture →
Il est huit heures, la mer est plate
Le sable souffle sur la ville et se dépose sur les balcons
Accroupie, elle lève son menton
Un voile de fumée s’échappe à l’horizon
Un incendie au … Continuer la lecture →
Seule dans la cuisine glaciale, j’écoute la tempête qui fait voler les poubelles dans la rue et s’acharne sur les arbres de la place. La nature fait écho à la colère qui m’envahit depuis hier. … Continuer la lecture →
Il n’osait pas s’approcher du bord.
Le bord de l’eau ? Non, le bord de l’abime, du sombre océan sans fond qui n’attendait que de l’engloutir s’il se hasardait trop près… Le doux clapotis des … Continuer la lecture →
Assise au bord du jardin, elle rejettera au loin l’incertain présage du temps, au loin là où tout aboutit, où tout se termine, au loin l’hésitation, le doute et la précarité du corps. Elle voudrait … Continuer la lecture →
L’enfer, le paradis, ce sont des choses qui me parlent pas. Je crapote sur les mégots que je trouve au sol avec ma langue pâteuse, ma langue de bois. Est-ce que je suis de taille. … Continuer la lecture →
Il marchait le poing dans la poche. Il faisait froid. Tellement froid qu’il ne sentait plus ses doigts. Sur la longue route entre bitume et chemin de terre, ses pieds glissaient un peu sur l’une … Continuer la lecture →
Elles attendent que la cloche sonne en papotant, se saluent, se reconnaissent. Celles qui viennent tous les soirs et celles du mercredi midi. Elles se confient les exploits de Théo ou de Léa, elles sont … Continuer la lecture →
En vidant le grenier nous avons trouvé un pantalon de marin en tissu rêche et lourd. Grand- père, tu portais vraiment ce truc à gratouilles sur ton bateau , pendant la guerre 14/18 ? Et … Continuer la lecture →
Tout a commencé pour Monsieur M. ce matin là lorsqu’il a présenté sa carte vitale à son médecin. « Elle n’a pas l’air de fonctionner, il ne se passe rien quand je la mets dans … Continuer la lecture →
Le 17ème jour d’octobre, un dimanche frais et nuancé de ces belles couleurs orangées. Un jour neuf puisque 17+10 =27 et que 2+7= 9.
Dehors, admirant ces belles Dahlia du jardin, j’aperçois mon voisin passer … Continuer la lecture →
J’ai traversé le cimetière sous des trombes d’eau. C’est mon chemin préféré pour rentrer de l’école. J’aime le calme de ce jardin des morts après une journée fatigante. Après avoir été terriblement concentrée sur des … Continuer la lecture →
Les moineaux dans le ciel de la patrie maternelle m’accompagnent chaque fois que j’y reviens. Bords de mer aux ciels changeant et toujours lumineux et inattendus, parmi les mouettes et les goélands, ils se nichent … Continuer la lecture →
Le sang coule dans la rigole de la boucherie. Ivres de colère, les leprechaun ont émasculé le boucher. L’érythème sanglant de leur courroux se répand sur la terre assoiffée. Sous le chêne, désormais inutile, le … Continuer la lecture →
Je voudrais bien réussir ma vie. Cette petite phrase tournait en boucle dans sa tête pendant qu’il marchait sur le chemin poussiéreux qui conduisait en haut de la falaise. Au loin, le phare éclairait la … Continuer la lecture →
J’habite au 17 rue de la Plaine, dans le 20ème arrondissement. La rue de la Plaine est pavée et plantée d’arbres. Une vaste campagne la borde. La rue de la Plaine est en ville, en … Continuer la lecture →
Le bord de la bordure du bordereau de Mathilde lui faisait de l’œil. Elle souriait béatement devant ce bord, ces chiffres, ces lettres, ces hiéroglyphes qui dansaient une folle farandole.
Une lettre déployait son corps … Continuer la lecture →
Dans un décor de démolition, la vieille dame en baskets rouges observait le seul objet rescapé de cet enfer : un tableau peint par sa grand-mère dont les tâches bleues, jaunes, dorées, illuminaient ce coin … Continuer la lecture →
Ça sera un jour d’Octobre; je le sais, je le sens, où les arbres renouvellent leurs feuilles d’apparat et où les feuilles mortes voleront autour de nous, sur un banc public de Saint-James Parc ou … Continuer la lecture →
L’été indien n’a pas duré. Au bout de 2 jours, une pluie froide s’est mise à tomber sans relâche. Au-delà de la ville, les collines hautes se sont perdues dans une masse cotonneuse. La grande … Continuer la lecture →