Romane est assise sur la méridienne en carton.
– « une vie c’est long » dit-elle.
– « t’es drôle » dit le metteur en scène.
– « je parle de ton texte » dit … Continuer la lecture →
Romane est assise sur la méridienne en carton.
– « une vie c’est long » dit-elle.
– « t’es drôle » dit le metteur en scène.
– « je parle de ton texte » dit … Continuer la lecture →
Dans une rue du Nord, ce soir de novembre, un carton rempli de résidus de charbon. J’en prends un dans ma main, le malaxe, le caresse et le désir de dessiner sur le mur me … Continuer la lecture →
Les vestiges de la Noce rangés dans le placard de la grande salle glacée m’accueillirent en ce jour de décembre. Pourquoi étais-je revenue dans cette maison tourangelle ?
Personne ne m’avait invitée à la fête … Continuer la lecture →
4 heures du matin. Nuit noire. Il cherche ses clefs dans sa poche. A tâtons. La ville dort, pas lui. Il glisse la clé dans le cadenas et brise la chaîne qui maintient le rideau … Continuer la lecture →
Le jour, il trime enfin il prie et le soir, devant l’âtre, il se repose enfin il prie aussi. Ses jours et ses nuits se ressemblent assez. Il passe le plus clair de son temps … Continuer la lecture →
Le leprechaun regardait le monde du haut de son arc-en-ciel. Lui qui vivait dans le monde onirique ne rêvait que du monde des humains. Ses ainés ne comprenaient pas son obsession pour les choses banales … Continuer la lecture →
De rimes en rimes, de mots en mots, je tri mes pensées. Pourtant, je l’écris en prose. Peut-être faudrait-il que je pause le temps de trouver le bon ton. Mais existe-t-il seulement ? N’est-ce-pas moi … Continuer la lecture →
Le spectacle s’est arrêté net. Il a trébuché sur le mot « confinement ». Tout s’est refermé, éteint. La salle est comme asphyxiée, silencieuse, plongée dans le noir.
La télévision, internet s’associent pour sauver le … Continuer la lecture →
Il s’est levé de bonne heure, après un rapide passage par la salle de bain il revêt son costume neuf. Un dernier coup d’œil à la pendule, il prend ses clefs, se regarde une dernière … Continuer la lecture →
Lepreshaun descend de sa cabane perchée dans le chêne. Aujourd’hui il fait beau, une petite pluie fine, comme il aime. Idéal pour aller s’entraîner à faire des ricochets au bord du ruisseau. En chemin, il … Continuer la lecture →
Antoine n’est pas un enfant de coeur et pourtant depuis la petite école, ses amis et sa soeur l’appellent Le Moine. Ca a été « Toine » quelques temps, ça a glissé sur « Moine … Continuer la lecture →
Au tribunal se juge un acte barbare, réalisé par Bourre-Pif l’aîné.
Le colosse a, dans un accès de colère, émasculé un Leprechaun(*) venu en paix trinquer à la santé du Saint Patron des Irlandais. Par … Continuer la lecture →
Dans la moiteur de l’été, le moine s’ennuie. Alors descend l’Appel. La Poésie frappe délicatement à la porte de l’un de ses hémisphères cérébraux.
Aussitôt la Maîtresse des Mots le laisse sans répit.
Il trime … Continuer la lecture →
Un cerisier dans la savane, que c’est étrange ! C’est encore plus étrange si dans ses branches se cache un nid de vipères. Pourtant il existe, je l’ai vu. Une statue de poulet breton veille … Continuer la lecture →
Leur planète est inondée de de rayons de soleil. C’est une véritable boule de gaz lumineuse à l’atmosphère cuisante. Des ombres se dessinent parfois à sa surface et les habitants ne perdent pas une miette … Continuer la lecture →
Sur les chemins des petits riens
Je suis fière d’être de nouveau écolière
Voir mes amis, refaire nos petites conneries
Ressentir le vent et le plaisir
Ecrire et vitre à l’encre bleue
Quitter la pièce, … Continuer la lecture →
« Mon petit poulet, n’oublie pas ton goûter ! Je t’ai préparé des galettes et un savane. »
Paul se pétrifia, comme si une vipère venait de le mordre. Qu’il avait hâte de s’envoler du … Continuer la lecture →
Je me demande ce que je pourrais bien écrire. Pour bien commencer, il me faudrait du papier et un stylo. Une table pour poser tout cela et un siège pour m’asseoir. Enfin, c’est comme ça … Continuer la lecture →
Quand tu marchais sur le trottoir, je regardais ton ombre. Cette ombre parfois grise souvent noire me faisait peur mais moins que toi. Je m’accrochais à cette ombre, j’attendais désespérément qu’elle disparaisse, qu’elle soit engloutie … Continuer la lecture →