J’apprends à être pour être avec, vivre et faire vivre ce qui pousse en moi : le déployer, le partager, le donner tel un jardinier.
Mais j’apprends avec consternation que c’est si long de savoir … Continuer la lecture →
J’apprends à être pour être avec, vivre et faire vivre ce qui pousse en moi : le déployer, le partager, le donner tel un jardinier.
Mais j’apprends avec consternation que c’est si long de savoir … Continuer la lecture →
« Je suis rien » : disait l’homme à la radio. « Et je n’ai rien. Je suis tout et j’ai tout ! » : reprit-il.
Mon esprit vagabonda. Il y a des petits « … Continuer la lecture →
Nous en sommes restés là. Je ne comprenais pas cette remarque de Marc. Pourquoi me soumettre ce mouvement. Cela fait vingt ans … Continuer la lecture →
C’était un dénicheur. Il aimait passer des heures à arpenter la campagne pour trouver les oiseaux et les observer. Il les repérait parce qu’ils piaillaient. Il savait que près de ce buisson d’airelles la Mésange … Continuer la lecture →
Dehors ce n’est pas encore l’hiver, pourtant il pleut, il fait humide, les nuages courent, le ciel est gris.
Pourquoi ?
Dessus le comptoir, j’ai posé mon ordonnance. J’attends que l’infirmière me regarde. Sa blouse … Continuer la lecture →
Je suis un mimosa en fleurs – c’est par ces mots que commença le spectacle. Le mimosa c’était moi dans le spectacle de fin d’année de l’école. Tous les enfants étaient déguisés en fleurs. Jamais … Continuer la lecture →
Elle regarde le visiteur, les yeux grands ouverts. Ses pupilles noires, profondes, insondables, l’interpellent. La peau cuivrée de son visage s’empourpre aux pommettes. Sa chevelure frisée est ramenée en arrière dans un chignon qui la … Continuer la lecture →
Par la fenêtre de ma chambre au cinquième étage, je t’observe tous les après-midis.
Tu ne le sais pas ou tu simules l’ignorance.
Tu brosses lentement ta longue chevelure rousse , puis tu saisis délicatement … Continuer la lecture →
La chaleur de l’été poisseux,
L’émergence du printemps,
L’éblouissement de la Nature débordante .
L’envahissement intérieur de cette beauté Nature.
Enivrement,
Le bruissement des nénuphars
Le silence envahissant jusqu’à l’étourdissement,
La nécessité absolue d’apposer ses … Continuer la lecture →
Je me noie. Je me noie dans les Nymphéas. Je me noie dans la feuille sans fin qui s’étire sur la table. Quand je suis entrée dans la salle mon corps entier a été rapté … Continuer la lecture →
J’ai suspendu ma surveillance
Et voilà que tu as disparu.
Perdu
Je reste perdu
Moi qui voulais te garder pour toujours
Je reste au jardin pour que s’estompe
Ma peine.
J’ai fait le tour du … Continuer la lecture →
Air poudré, nuages roses.
Les troncs des arbres forment un cadre naturel.
La vue s’aiguise à force d’observation.
La lumière change sans cesse. Les oiseaux chantent, on ne les voit pas.
La brise est tiède, … Continuer la lecture →
Rappelle-toi, je t’en ai déjà parlé de cette route lorsqu’on allait en Normandie chez le grand-père. Nous y allions presque tous les jeudis. A l’époque nous n’avions pas d’école ce jour-là. Nous prenions toujours le … Continuer la lecture →
Elle posa ses gants sur la console de l’entrée et ferma la porte. Comme elle s’y attendait, tout était silencieux dans la maison. Elle n’alluma aucune lumière pour ne réveiller personne et sursauta en en … Continuer la lecture →
– Pffffff ! Trop facile se vanta-t-elle juste avant que le verre ne se brise en mille morceaux sur le carrelage tout neuf de la cuisine.
– Oups ! Il n’est pas au point ton … Continuer la lecture →
– Crois-tu qu’il soit possible d’avoir un billet d’entrée pour les jeux de pouvoir ordinaires ? Elle a prononcé cette phrase dans un demi sommeil, juste avant que le réveil ne sonne. J’étais réveillé depuis … Continuer la lecture →
Je l’ai connue à la maternelle. Je n’ai toujours connue qu’elle. Elle a toujours fait partie de ma vie, de loin, de près. Je l’aimais autant que je la détestais avec cette fougue, cet absolutisme … Continuer la lecture →
Et si je marchais toute la journée, la tête vide, les idées rangées ou abandonnées.
Et si c’était possible, je partirais le pouce levé sur la route du Sud.
Et si je revenais à l’insouciance … Continuer la lecture →
Nous étions jeunes, nous étions libres. Personne ne se souciait de nous. Nous avions l’adolescence féroce. Les adultes ils nous brisent. Laissons-les à leurs affaires. Les adultes, ils nous avaient appris que la violence est … Continuer la lecture →