La prison, c’est moi.
La camisole liberticide, c’est moi.
Ne te trompe pas. C’est toi qui as tué.
Oui, le meurtrier, c’est moi.
Les parloirs une fois par semaine, c’est moi.
L’avocat qui me soutient … Continuer la lecture →
La prison, c’est moi.
La camisole liberticide, c’est moi.
Ne te trompe pas. C’est toi qui as tué.
Oui, le meurtrier, c’est moi.
Les parloirs une fois par semaine, c’est moi.
L’avocat qui me soutient … Continuer la lecture →
Branle-bas le combat au service Météo !
Le public râle, le CSA est débordé. « Rendez-nous le soleil ! » réclament les uns. « Mon mari est dépressif depuis qu’il écoute Arsène Lapin sur TF2. … Continuer la lecture →
Je me trouvais dans une ruelle près du pont du Rialto.
L’ocre des façades accompagnait mes rêveries ….
Un air d’opéra, deux voix s’ entremêlant, s’ élevant dans le ciel, fusionnant… m’ obligèrent à m’arrêter. … Continuer la lecture →
Je rêve d’un retour dans le passé, d’un oxygène du passé.
Je rêve de voir mon père en train de se raser dans la salle de bains années soixante aux carreaux brillants noir, blanc et … Continuer la lecture →
Tu es vieille maintenant. Seule dans ta cabane avec tous tes souvenirs. Tu regardes le marécage et tu frémis dans l’humidité. Ils sont tous partis. Tu es la survivante.
Te souviens-tu de la ville ? … Continuer la lecture →
Dans ton regard
Si vigoureux en automne
La feuille ruisselante
Du haut de la montagne
On dit suisen je crois
Sous les feuilles immobiles
Pousse, odorant
Je me promène dans ta joie
Parfois … Continuer la lecture →
Le pelage dressé, l’œil aux aguets. Il règne sur son monde. Le roi de la savane a attrapé sa proie. Le ciel d’un bleu immuable le regarde. Les enfants protégés du froid, par le mur … Continuer la lecture →
Entre les arbres,
Marche au crépuscule,
Ote la fatigue.
La libellule,
L’espace d’un instant,
Assaisonne sa vie.
Je tombe des nues,
Il est temps de rentrer,
Ça n’existe pas.… Continuer la lecture →
Champignon doré,
Droit sur la mousse,
Pousse odorant.
Automne frisquet,
Ta chaleur finissante,
Nous environne.
Petit oiseau gris
Jubile dans la forêt,
Allégé, serein.
Entre les arbres,
Le pelage du renard,
Vite … Continuer la lecture →
Petit oiseau gris,
Chat près de la cheminée,
Le chat au guet-apens.
Tendre et tendu,
Comme tu me promènes,
c’est si vigoureux.
Automne, brouillard,
de ton geste vigoureux
La terre ramasse.… Continuer la lecture →
Une seule jonquille,
On dit suisen je crois,
ça n’existe pas.
Jongleur d’aujourd’hui,
en éveil jour et nuit
assaisonne sa vie.
Ici c’est si grand,
Pour tout voir il faut courir
Dans l’odeur d’automne.… Continuer la lecture →
Je me souviens du jour où j’ai découvert le livre. Au départ, c’est le contact avec le papier et les dessins formés par les lettres qui m’ont plu car je ne savais pas lire. Il … Continuer la lecture →
Jongleur d’aujourd’hui
Pour tout voir, il faut courir
Allégé, serein.
Tendre animal
Marche rapidement,
Tombent les jouets.
Et quand le jour tombe,
Dans la caverne le vent
Apparaît vite.
Une seule jonquille,… Continuer la lecture →
Dans ton regard,
Parfois, je me vois
L’espace d’un instant.
Libellule dehors
Chat près de la cheminée
Châtaignes sur la braise.
Marche au crépuscule
Rose du ciel
Ôte la fatigue.
Automne, brouillard… Continuer la lecture →
Noémie n’en pouvait plus de ces visites. Elles s’enchaînaient encore et encore. Mais jamais aucune ne donnait quelque chose. Il y avait toujours un peu trop ou pas assez. Un petit défaut qui éclipsait tout … Continuer la lecture →
« A un bol trop petit, coller dix-sept blanches baguettes conviendra parfaitement. »
« Parfaitement compréhensible, merci beaucoup », se dit Alice. Elle venait de retrouver les vieux cahiers de recettes de sa grand-mère. On … Continuer la lecture →
La route était longue devant. Une bande qui se déroulait à l’infini. Comme s’il n’y avait plus ni départ, ni destination. Juste l’entre-deux du voyage. De chaque côté, les arbres défilaient. Non pas flous mais … Continuer la lecture →
Il y a un peu de vie à l’intérieur. Un peu. Pas beaucoup. Le souffle est court. J’attends. Je me suis assise sur la chaise, au bout du lit. En entrant, j’ai essayé de ne … Continuer la lecture →
– T’imagines ?
– Non, pas vraiment
– Ferme les yeux. Écoute
– Ok, soupira-t-elle
– Tu vas voir, ça va exacerber tes émotions
– Ouais…si tu le dis
– Chut, écoute : son épiderme … Continuer la lecture →