Savez-vous tirer à la courte-paille ?
C’est un jeu amusant
Sauf que depuis quelque temps
Je gagne à tous les coups
Ma chevelure comme un champ de blé
Je fais la chasse aux cheveux … Continuer la lecture →
Savez-vous tirer à la courte-paille ?
C’est un jeu amusant
Sauf que depuis quelque temps
Je gagne à tous les coups
Ma chevelure comme un champ de blé
Je fais la chasse aux cheveux … Continuer la lecture →
Le soleil s’assombrit quand l’atmosphère se charge de particules électriques. Les nuées d’anions et de cations surgissent et s’imprègnent dans les neurones. Mes yeux me piquent. L’image devient noire. Mes doigts se crispent et mes … Continuer la lecture →
Dans le port d’Amsterdam, il n’y a plus de marins qui chantent. Il est 6 heures, ils dorment, tout le moins gardent les yeux clos. Bientôt, c’est une belle gueule de bois qui fera palpiter … Continuer la lecture →
Ma vie est incolore surtout à l’aube. Cependant mes pensées flottent. Vint-deux ans que mes yeux écrivent à l’encre noire, toute noire. Au lever du jour, toujours le même rituel : Mélinda, la femme de … Continuer la lecture →
Allongée sur mon canapé, emberlificotée dans le couvre lit blanc des années 70 récupéré dans la maison de mes grands-parents, je sens que mes paupières sont lourdes. La musique en fond sonore s’est arrêtée, la … Continuer la lecture →
Alexandre sourit sous le pont, respire en attendant le bus 46. La pluie a cessé, enfin. Son imper est trempé. L’affichage indique une arrivée du bus 46 dans quatre minutes.
Alexandre voudrait reprendre sa lecture, … Continuer la lecture →
– Quai n°3 vol 126. Tous les passagers sont invités à embarquer porte 72.
– Je ne comprends pas, on prend le train ou l’avion ?
– Les deux : une petite navette sans conducteur … Continuer la lecture →
Alexandre sourit sous le pont, respire, en attendant le bus 46.
Alexandre attend depuis 23 minutes le bus 46, qui est resté au dépôt. Mais ça, Alexandre ne le sait pas. Parce qu’Alexandre est … Continuer la lecture →
Sarah vient de récupérer son paquetage : 7 tenues complètes. Tailleurs-jupes, calots.
Rouge.
Elle reprend place sur le strapontin.
– Mlle Brunet ? interroge une voix de femme.
– Oui, c’est moi, répond Sarah en … Continuer la lecture →
Nous ne sommes pas prêts de l’oublier. Une glissade calme et apaisante sur la Seine puis une traversée annoncée mystérieusement par le capitaine du navire : je vais devoir faire la Manche. Y a-t-il quelque … Continuer la lecture →
Lâcher les ballons.
Les laisser s’envoler dans le ciel bleu.
Larguer les amarres.
Partir.
Partir loin.
Sans me retourner.
Découvrir de nouvelles terres.
Laisser de côté le rivage.
Partir à l’aventure.
Filer à l’anglaise.
Se … Continuer la lecture →
Un ping, un pong, un coq plié, une betterave sucrée, des personnages qui traversent des tableaux, des urgences qui n’en finissent pas, des dessins animés qui s’animent, des théâtres qui fleurissent, des pièces drôles, des … Continuer la lecture →
Lui
Elle lui a dit ça comme ça, entre la poire et le fromage. Parce qu’en ce moment, on entend parler du droit à l’IVG matin, midi et soir. Sa mère a trouvé que c’était … Continuer la lecture →
Suspendus à la surface de l’eau, les nénuphars tissent leur toile verte. Ils laissent échapper des bulles d’air éclatantes.
Une libellule zigzague dans l’air bleuté et rose. Elle se lance à l’assaut du vide, serpente … Continuer la lecture →
Il n’est pas temps de craquer.
Suspendue par les pieds,
Je ferme les yeux,
Et explore cette tour.
L’invisible et fragile toile,
Plus mobile qu’une voile,
Captive et s’active
Pour rendre nos pensées addictives.… Continuer la lecture →
Printemps du souvenir
C’est le printemps ; Annette aime cette saison, banal, qui n’a pas chanté l’éveil de la nature, le renouveau. Elle s’en moque. Elle est heureuse. Elle a envie de rencontres, de découvertes. … Continuer la lecture →
Jean-Pierre était venu, qui l’eut cru. Avec un prénom pareil, il aurait mieux fait de rester chez lui. Marcel et Gaston aussi avaient fait le tour du pâté de maisons en un temps ridiculement record. … Continuer la lecture →
Dans la cour ombragée, Tom aperçut un nid d’oiseaux. Il n’osa pas s’approcher. Il tendait son cou vers la droite, vers la gauche, essayait de se grandir sans faire de bruit. Ça pépiait fort. Des … Continuer la lecture →
La caresse d’une pluie chaude rénove ma bonne humeur. Je sors d’un grand gymnase, un dossard et 4 épingles dans la main droite, un sac floqué « Le Marathon des Escargots » en bandoulière sur … Continuer la lecture →