le grand large

Où est mon là- bas ?

J’interroge mon cerveau et toutes ses cellules grises.

« Dis donc toi, on va où pour être bien ? »

Là- bas, au bord de la mer, tu crois, tu le sais, toi, je cherche la liberté, le plaisir d’être libre, et de vivre à ma guise.

Allez, cerveau, fonctionne, démarre, donne moi une ou des solutions.

 

On se connaît depuis longtemps toi et moi, sois sympa ! Donne-moi une idée.

 

Pas de réponse, silence pesant.

 

Je bois mon café dans la cuisine  en écoutant  distraitement «  le métèque » de Moustaki.

 

Ah tout fout le camp ! L’évasion, elle te plaisait bien, Georges, le ti punch, le hamac, le sable chaud,  les marins, leurs doudous avec leurs colliers de fleurs mais tu es parti Georges !

Encore un peu de poésie et de liberté qui fout le camp

Tiens mon cerveau, merci, tout à coup enfin tu te mets au boulot ce matin, tu me fais penser à Jacques Brel, aux Iles Marquises, un voyage sans retour, un voilier, une équipe de marins, un baluchon.

Rien, quoi.

Et puis là- bas ….

Une case, un baluchon, 2, 3 livres, la mer bleue, la baignade, le soleil, le lâcher prise absolu, le vide.

 

Mais, ah oui quand même pas de salle de bain, pas de toilettes, pas d’argent, pas de famille, pas d’amis, pas de cinéma, pas de télé, pas de portable, pas de musées, pas de livre.

 

Creu : mon portable vibre, chouette ma fille me demande si je veux l’accompagner au cinéma.

 

 

 

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